24 février 2012

Devant chez moi...

Après quatre heures sur trente prévues...
Il a neigé pendant environ quatre heures jusqu'à présent, et ça continue de tomber de façon furieusement abondante. Déjà, l'un des arbustes qui ornent l'avant de mon logis est pratiquement enseveli. Ses quelques petites branches toujours visibles lui donnent l'air d'un noyé qui appelle à l'aide. Je demeure scotché à ma fenêtre et je regarde les autres arbrisseaux perdre leur air de brocoli pour en prendre un de chou-fleur.

Oh! Il y a les Ghostbusters chez les voisins d'en face! Ah, mais non... Désolé, c'est mon erreur. C'est simplement un homme qui se promène devant les larges fenêtres nues du vaste local commercial en agitant un grand tube relié à une machine qu'il porte sur son dos. Probablement un aspirateur. C'est vraiment à s'y méprendre, cependant.


Un individu au volant d'une voiture rouge assez usée s'arrête devant moi, du côté éloigné de la rue, puis regarde dans son rétroviseur. J'amorce une réflexion sur l'apparente — et inhabituelle — absence de place disponible pour stationner, mais j'y mets fin lorsque je constate la raison de l'immobilisation du tacot : une auto-patrouille la suit de près, et ses gyrophares en action semblent indiquer que ses occupants souhaitent s'entretenir avec l'automobiliste. Malheureusement, cette anecdote ne possède pas de conclusion spectaculaire, d'explosion ou de cascades époustouflantes. Au bout d'une dizaine de minutes, tout le monde repart tranquillement.

Si les camions à déchets étaient équipés de chasse-neige... [cette idée s'arrête ici]


C'est ainsi que se déroule un mois de février schizophrène au coin de St-Hubert et Laurier.

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