Bonjour BIXI,
Les conditions générales d'utilisation, ou l'une ou l'autre des politiques de l'entreprise qu'on peut trouver sur votre site web : aucun de ces documents ne fait mention de l'obligation, pour un usager, de transporter à travers les rues une publicité d'un partenaire de BIXI.
Je n'accepte pas de payer pour être un homme sandwich. Généralement, ceux qui transportent de la publicité dans les rues en tirent un revenu, et non l'inverse – tout en causant de la pollution visuelle, une nuisance dont nous n'avons pas besoin à Montréal.
Je comprends la nécessité de trouver diverses sources de revenu pour assurer la rentabilité des opérations. Cependant, je propose de limiter les publicités aux stations, qui sont déjà omniprésentes, voire de trouver de nouvelles idées qui n'impliqueraient pas la conscription des usagers. Oui, le terme est un peu fort. Mais il trouvera un sens évident chez ceux dont l'année de souscription n'est pas terminée qui se voient maintenant pris avec des vélos-réclames qu'ils ne connaissaient pas le jour où, enthousiastes, ils ont choisi un forfait annuel.
Dans ce contexte, j'hésite toujours à continuer d'utiliser mon abonnement à BIXI d'ici le 31 juillet, date à laquelle il prendra fin. Chose certaine, je renouvellerai avec plaisir pour une année additionnelle si l'affichage de publicité sur les vélos est éliminé d'ici là. Autrement, désormais, je choisirai d'autres moyens de déplacement.
Après avoir acclamé et défendu cette nouvelle source de fierté pour Montréal depuis son lancement, je dois dire qu'à présent, je suis très déçu et je ne la défends plus.
Bonne fin de journée.
P.S. Il vaudrait mieux écouter vos usagers au lieu de générer des faux-nez dans l'objectif vain de faire croire à un mouvement populaire favorable à cette nouvelle mesure. Par simple respect de l'intelligence du public.
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