Le métro De la Concorde est superbe, parmi les plus plaisants du réseau, sans aucun doute. Je vous invite à le constater en observant les photos et cette appréciation architecturale, selon Matt. On s'y arrête un moment pour contempler la station et la gare de train de banlieue adjacente. Puis nous établissons un plan qui deviendra ce qui suit.
Rien ne nous frappe à première vue. Le boulevard De la Concorde, large artère typiquement lavalloise, nous mène vers l'ouest jusqu'à une trop vaste intersection clairement lavalloise, et c'est ici que nous tournons vers le sud sur le boulevard Laval. Nous aurions pu aller un peu plus à l'ouest, mais la prochaine rue transversale se situait à environ dix minutes de marche rapide, et la station Cartier deviendrait trop proche. Ce sera pour une autre fois.
Malgré l'insignifiante guerre de hargne entre les deux hémisphères du 450, et malgré nos origines (je vous rappelle que Ben et moi provenons de la rive sud du fleuve), on n'est pas tellement dépaysés en longeant le pittoresque et très résidentiel boulevard Laval jusqu'au boulevard Cartier. C'est la même chose après avoir pris celui-ci vers l'est. Les principales différences entre ici et plus au sud doivent être la largeur des rues et l'absence presque totale de piétons dans les rues de Laval.
Lorsque nous arrivons au coin de l'avenue Ampère, nous découvrons deux endroits qui nous rappellent un peu notre Greenfield Park natal, et nous sourions. D'abord, le restaurant Pinocchio Pataterie, datant clairement d'une autre époque, nous permet de commander de quoi défaire notre fringale. Nous portons notre nourriture de l'autre côté de l'avenue Ampère, au Dallas Resto Pub. L'enseigne, placée au haut d'un mât dans le stationnement au coin de la rue, prend la forme d'une insigne de marshall du Texas. Très classy.
Le bar correspond à ce qu'on cherche : une grande place munie d'un écran géant, et un spécial sur la bière qui se termine cinq minutes après notre arrivée. Après le spécial, nous ne sommes pas éblouis par le prix de la bière, mais bon, l'un dans l'autre, c'est une victoire pour le rallye. Passons en revue quelques faits saillants de la soirée.
Je demande à la barmaid où je peux trouver un dépanneur. Elle m'indique un Couche Tard, «juste à côté, au coin de la rue». C'est ainsi que je découvre le «juste à côté» lavallois. Trois minutes de marche (je dirais au moins cinq, et je marche vite), c'est «pas loin», ce n'est pas «juste à côté», sauf si on parle à plus grande échelle. À l'échelle d'un bar, c'est «pas loin». Bon.
Tel que décidé lors de notre passage au Midway, à l'occasion de la dernière soirée métro-bars, nous nous exerçons au pool afin de vaincre notre médiocrité. Le progrès est très lent...
Le suspense de la soirée concerne l'âge de la barmaid. Faudrait-il la carter? Notre incompétence à l'estimation de l'âge des gens se fait de plus en plus criante. On dirait que dans un rayon de dix ans plus jeune ou plus vieux, la confusion la plus totale règne dans notre esprit. Finalement, il nous apparaît clair qu'elle est vraisemblablement au début de la vingtaine.
Finalement, les Penguins éliminent les Hurricanes et nous avons eu du plaisir à Laval. Excellent sur toute la ligne.
Pistes d'exploration dans les environs : Peut-être y a-t-il quelque chose à l'est sur le boulevard De la Concorde. Nous aurions également pu continuer un bon moment sur Cartier avant d'arriver en territoire de la station du même nom. Laval, c'est grand.
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