Il s'appelle Gérald. |
Je retourne à mes occupations.
Soudain, il se présente de nouveau, juste devant ma fenêtre. Je lui lance des graines de citrouille crues, par poignées, et il ne les aime pas.
J'entends japper. Ce ne sont pas les chiennes folles de mon voisin fou, mais un autre chien, noir, qui souhaite manger ce pigeon. Ou du moins, c'est l'intention qu'il manifeste.
Bataille de chien et de pigeon devant moi. Le volatile s'envole, le chien est ramené à l'ordre par sa maîtresse.
Il fait dix-huit sous zéro, et je suis heureux d'être de ce côté-ci de la fenêtre.
C'est ainsi que se passe une journée crissement froide au coin de St-Hubert et Laurier.
1 commentaires:
S'appelerait pas Tremblay ton pigeon par hasard? Haha.
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