Marcher après la tombée de la nuit, sous une bruine polie, dans les avenues longues, désertes et sombres de Verdun, en écoutant So long, Marianne de Leonard Cohen. Je l'aurais fait pendant des heures.
J'entretiens des fixations peut-être malsaines ces temps-ci.
La chanson qui précédait celle-ci a été Enfant de chienne, de WD-40. C'est une chanson touchante qui décrit la réalité de bien des gens d'Hochelaga. À un squigee, l'auteur et chanteur Alex Jones affirme : «Tant qu'y a des chars t'auras du change; plus c'est pareil pis moins ça change». C'est simple, mais c'est désastreusement réel. Faut l'entendre pour comprendre mieux.
Dans mon lecteur de mp3 le moins pratique de tous les temps (un mini laptop dans mon sac), après ces deux-là se trouvait la chanson dont la vidéo se trouve ici, juste en haut. Il s'agit de Headache, de Frank Black.
Si quelqu'un comprend de quoi parle cette chanson, laissez un commentaire. J'y ai évidemment trouvé une signification, voire plusieurs significations, mais j'aimerais votre avis.
Pas surprenant que le Chinois du dépanneur ait remarqué mon air absent. Ce billet semble dénué de sens.
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