3 décembre 2011

Cher Martineau...


Ceci est un méchant moulin gauchiste qui crache du feu.

[Reprise d'un extrait du dernier élan d'argumentation creuse et de mauvaise foi de Richard Martineau, puis le commentaire que j'ai laissé à sa suite, sur son blogue. Mon commentaire a été publié là-bas, et je retranscris ici, mot pour mot.]

«En connaissez-vous, madame Locas, des agresseurs qui se sont pendus dans le garage de leurs parents car ils souffraient dans leur corps et dans leur âme d’être des monstres ?»


Oui, j'en connais un. Très précisément dans le garage de ses parents.


S'il faut absolument vous l'expliquer, monsieur Martineau, je vais le faire : ce que votre correspondante vous dit, c'est que ce n'est pas toujours en punissant l'agresseur qu'on corrigera le problème. Elle parle d'aller chercher le véritable problème sous-jacent afin de le régler une fois pour toute. L'agresseur n'est pas une victime, ce n'est que vous qui affirmez — bien fallacieusement — que quelqu'un, quelque part, pense une telle chose.


Évidemment que la victime est une victime. Madame Locas ne l'a assurément pas nié. Vous vous indignez qu'elle ne parle pas de la victime. C'est parce qu'elle est en train de répondre à vos propos démagogiques et non pas en train d'écrire une thèse de maîtrise. Il faut choisir les informations qu'on communique lorsqu'on correspond avec les gens.


Voyez, je ne parle pas de Marjorie. En déduisez-vous que je pense que c'est bien fait pour elle? Ce serait complètement ridicule.


[Vous aurez remarqué, chers amis, que mon commentaire manque un peu de la formulation élégante que je tente d'adopter en général. Après l'avoir écrit, j'y ai repensé et je me suis dit que ça ne valait à peu près pas la peine d'argumenter, alors je l'ai envoyé sans le relire, puis je l'ai copié ici. Une discussion reposant sur des arguments doit d'abord posséder un fondement pour tenir debout. Or, dans le cas présent, ce cher Martineau s'obstine avec lui-même, comme d'habitude, en s'inventant des antagonistes qui n'existent pas vraiment.


Quant à vous, monsieur M, vous devez comprendre que l'exagération systématique ne mène pas à la polémique, mais au ridicule et à l'isolement, où vous vous dirigerez irrémédiablement en continuant de courir après des scandales aussi pertinents que la menace imaginée des moulins d'un fou — heureusement fictif — d'une autre époque.]

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