Un exemple : «Si on veut empêcher les voitures de passer sur le Plateau, elle vont devoir passer ailleurs pour rejoindre le centre-ville à partir du nord, alors on ne fait que pelleter les problèmes dans la cour des autres.» Mais non, pas dans la cour des autres...
Le maire Luc Ferrandez se tue à répéter que la circulation de transit – d'origine extérieure et à destination extérieure à l'arrondissement, représentant une vaste majorité des voitures des rues du Plateau – devrait normalement utiliser les artères, comme l'avenue du Parc, St-Urbain, St-Laurent, St-Denis, Papineau, Iberville, qui traversent toutes l'arrondissement. Reste la circulation locale, et la circulation de ceux qui viennent travailler ou faire des achats sur le Plateau. Personne n'est contre la présence de ces voitures.
Ce qu'il faut comprendre, c'est que si vous ne faites que passer, faites-le. Faites-le par les artères qui sont mises à votre disposition, et non pas par les petites rues résidentielles.
Un autre : «La rue Christophe-Colomb n'aurait pas dû être inversée car il s'agit d'une grande artère.» Faux. D'ailleurs, j'aimerais bien me souvenir de qui a dit ça hier matin, c'est n'importe quoi.
Certes, au nord de la rue St-Grégoire, Chritophe-Colomb a toutes les allures d'une large artère. Mais ça s'arrête précisément là, et au sud du parc Laurier, elle devient une minuscule rue résidentielle où il n'est pas normal de laisser passer 8000 voitures par jour. La solution? Prendre St-Grégoire pour rejoindre St-Denis ou Papineau.
Si on ajoutait une interdiction de tourner à gauche sur St-Grégoire aux coins de St-Hubert et Mentana, ne serait-ce qu'à l'heure de pointe, ainsi qu'à certains endroits stratégiques le long de St-Jospeh, peut-être le message serait plus clair pour les automobilistes qui ne cherchent qu'à traverser le quartier.
Oubliez les petites rues, utilisez les artères. Vous voyez bien que ça ne fonctionne plus de passer sur Christophe-Colomb/Mentana ou St-Hubert/Resther. Pourquoi s'entêter?
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