16 août 2009

Chellos et congas (2)

Avant de lire ce qui suit, je recommande la lecture des minutes qui précèdent cette histoire, racontées dans ce billet.

Je chemine, il est quatre ou cinq heures et quelques minutes d'une belle nuit, sur le chemin Riverside à Saint-Lambert. Je reviens de Longueuil et me dirige donc vers l'ouest. J'ai dépassé le cégep Champlain et conséquemment, à ma droite se trouve le parc de la Voie Maritime.

C'est généralement le moment introspectif de la promenade entre Longueuil et chez moi [chez moi à l'époque]. La rue déserte à ma gauche et le parc paisible à ma droite amènent à réfléchir, faute d'autre divertissement.

Un brouillard diffus habille le parc, dissimulant l'autoroute qui se trouve derrière, au bord du fleuve. Des arbres le percent à plusieurs endroit, comme des stalagmites obscures.

C'est à ce moment que j'entends les percussions. Fantomatique, leur son semble provenir d'entre les arbres, au plus creux du brouillard. L'attrait est irrésistible, je n'y résiste donc pas et je marche lentement vers l'origine du rythme mystérieux.

Me frayant un chemin dans l'obscurité relative du parc, je traverse une première rangée d'arbres et au milieu d'une éclaircie, j'aperçois de jeunes gens regroupés autour d'un duo de congas. Je m'approche d'eux, deux gars et une fille, et je remarque que la boîte dans laquelle l'instrument est probablement transporté a été transformée en table de fortune.

Sur la table se trouve une bouteille de champagne et quelques coupes.
Les fêtards m'accueillent de façon fort carnavalesque, m'invitant à partager leurs bulles et leurs herbes. Je me croirais dans un délire tellement le moment est surréel. On ne voit pas à plus de dix mètres en raison du brouillard, et c'est d'ailleurs toute une surprise quand une voiture de police, tous phares éteints, surgit des nuages...

On nous invite à remballer nos festivités et à rentrer à la maison. Nous mettons donc le cap chez l'un de mes nouveaux comparses, où notre cible est une fin de soirée [nuit] arrosée de vodka.

Quelques heures plus tard, je les quitte, alors qu'il vient de commencer à faire jour. Je dois rentrer à la maison dormir un peu. Je travaille dans deux heures.

5 commentaires:

croustine a dit...

MORE!

Anonymous a dit...

Je seconde la proposition de croustine. Malheureusement, je constate que l'on n'a pas quorum.

Je suis stupéfait de voir à quel point une telle histoire ne sucite que 2 commentaires après 1 semaine de publications.

Kak a dit...

je suis étonnée de ne pas avoir entendu cette histoire plus tôt...

Vizcky a dit...

Moi, j'ai pas commenté puisque j'ai commenté live lors sa publication.

Kak : je suis étonnée que tu ne l'aies pas entendu plus tôt aussi.. c'est une vieille anecdote! ;)

Alexandre a dit...

C'est peut-être une anecdote, mais j'appelle ça une histoire. Il y en aura d'autres. Peut-être cette stupide histoire où je me suis fait arrêter à Verchères...

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